Alan Payon – La ritournelle d’Illias el Amar

Alan Payon est un petit marcassin, il est né dans la forêt d’Ardenne en 1987, et il y a grandi, ce qui le marqua pour le reste de sa vie (heureusement le nuage de Tchernobyl contourna la frontière). Petit à petit il s’est sociabilisé, et à force de fréquenter les elfes et les nutons, il a voulu faire Puck. Direction la Comédie de Reims où il fit ses classes d’acteur. Ensuite, le pauvre n’était jamais content des rôles qu’on lui donnait, lui, il voulait être Louis Laine, et ça, ad vitam eternam, alors, alors, beh alors l’écriture. Et sociabilisé à fond la caisse, il intégra la forteresse ENSATT, chez les écrivains, en haut d’une colline lyonnaise.

Là, il fit ses armes, de marcassin, il devint sanglier, et après l’école (le plus intéressant c’est après l’école, non ?), il devint l’auteur attitré d’une bande de joyeux marionnettistes qui se faisait appeler Le pont volant. Plein d’amour et d’eau fraîche, ils firent des spectacles. Ca marchait pas trop mal. On disait de lui ; « Alan Payon est un jeune auteur ». Il était content !
Ensuite, il décida de rentrer chez lui, dans les Ardennes, à Charleville-Mézières, et là, il fonda sa compagnie, Les enfants sauvages, et puis, chance de cocu, il se mit à bosser avec le Festival Mondial des Théâtres de Marionnettes de la-dite ville.
Il est très heureux notre ami des forêts.

La ritournelle d’Illias el Amar

Illias el Amar vit au beau milieu de la Nébuleuse du Crabe, qui flotte bellement dans le cosmos. Il est appelé par la Grande Name du Nabib Oriental (un coin de l’Univers) pour devenir son apprenti.
Avec pour seul équipement, une gourde, un compas laser et un fil à plomb, sa formation consistera à tracer une ligne dans l’espace, mais une ligne est toujours constituée d’une quantité infinie d’autres lignes, et Illias devra parcourir, l’arborescence des multiplicités.