En 2007, Judith Zins entre au Conservatoire du cinquième arrondissement de Paris où elle suit l’enseignement de Bruno Wacrenier. Elle interprète alors Enfant dans L’Ordalie des petites gens de Julien Guillomard au Théâtre de l’Auditorium Saint-Germain puis Marion dans Jamais deux sans lui qu’elle a elle-même écrit au theatre de l’ Etoile du Nord et au Lavoir Moderne Parisien. Elle écrit et met ensuite en scène une pièce pour 17 acteurs, Pellicules de vie, jouée à Saint-Ouen à l’occasion du Festival Second Sight. Elle rencontre ensuite Delphine Eliet à l’école du jeu et participe aux Enjeux Pro au 104 et joue dans Ordonnes tes restes avec La Cie du Theatre Variable.

En 2012 elle écrit et mets en scène Alone but together une pièce pour 6 acteurs qui sera joué dans différents lieux à Paris comme Le Perchoir ou Le Loft et au Centre du Marais-

En 2015 elle écrit et mets en scène L’enfant Imaginaire une pièce jeune public et monte Le 20 Novembre de Lars Noren.

Aujourd’hui Judith écrit pour la radio, un extrait de sa pièce radiophonique ‘’Nos Vices’’ ainsi que son texte ‘’Viens’’ qui ont été diffusés sur France Culture – Parallèlement à une activité d’auteur et metteur en scène , elle joue dans la pièce Transition de Vincent Steinbach et travaille au coté de Victor Assié pour la performance filmique Shortcut.

Judith tourne également, pour le cinéma, avec Sarah Jane Sauvegrain pour la video Animal et le film Marito ainsi qu’avec Matthias Jacquin pour le film Jeunesse(s), Alice Sarfati pour le court métrage » Temps écoulé », Aurelie Reinhorn et Magalie Chanay » Creuse » et tournera prochainement pour la réalisatrice Eva Ionesco.

Elle aime nager loin dans la mer, lire des livres pour enfants et le travail de Frida Kahlo.

Elle adore être derrière un scooter, les rouleaux de réglisses et l’odeur du basilic.

Elle déteste les sourcils trop épilés, les

collants transparents et les mecs qui disent ‘’ nana ‘’.

Elle aime pas le métro, la chaleur et les sucres dans le café.

TU TROUVES PAS QUE C’EST BEAU TOI, UNE PISCINE VIDE?

MARDI 2 MAI 2017 – 20H15 – BRASSERIE LE DÔME

Le texte c’est une fille qui parle à un type devant une piscine vide.
Elle veut lui dire qu’elle l’aime et qu’elle veut vivre avec lui mais le type ne dit rien.
Il lui demande pas de partir, il lui demande pas de rester et la piscine continue de se vider.
Alors la fille elle décide de s’arracher de lui, pour être heureuse.
Enfin pour essayer quoi-

Note d’Autrice

C’est une séparation après la séparation, une conclusion presque. Le moteur de la parole c’est la jalousie, parce que l’histoire c’est quelqu’un qui aime un homme mais cet homme n’es pas libre. Cet homme est avec une femme, il habite avec elle etc. La personne qui parle n’es pas triste, elle a été triste mais plus maintenant, tous se passe après la tristesse.

Le point de départ pour cette écriture c’est ma fascination pour les piscines lorsqu’elles sont vides. C’est à dire soit avant d’être remplie soit après si on les vides. Je trouve ça très émouvant et je fais un lien dans ma tête avec les relations amoureuses. J’ai regardé beaucoup de photos et de tableaux, particulièrement le travail de David Hockney ( sa série sur les piscines ).