Lola Molina

Lola MOLINA

Après un DEA en Etudes Théâtrales à la Sorbonne Nouvelle, elle devient auteure associée à la Compagnie Léla en 2007.
Ses premiers textes Jocaste puis Jean Triste et Lauretta Pring ont été mis en scène par Lélio Plotton. Son texte Teen Spirit, lauréat du comité de lecture de Fontenay-sous-Bois, a été mis en espace par Jean-Luc Paliès lors du Printemps des Inédits 2015. Son texte jeune public Ils divorcèrent et n’eurent que moi est finaliste du Prix Annick Lansman 2016.

Elle a écrit une forme courte radiophonique : Love-in, créée pour une installation sonore par Lélio Plotton, donnée au Point Ephémère et au Festival Longueur d’Ondes au Quartz. Love- in est publié dans la revue Le bruit du monde, #03.
Son texte Seasonal Affective Disorder / Trouble Affectif Saisonnier a été sélectionné en 2016 par Textes En Cours et les E.A.T., il a été mis en espace par Lorraine de Sagazan pour les Mardis Midi du Théâtre 13.

Il est en cours de création par Lélio Plotton, avec Anne-Lise Heimburger et Laurent Sauvage, et vient de remporter le Prix Lucernaire – L. Terzieff – P. de Boysson.
Nous n’avons pas vu la nuit tomber (anciennement Sugar Babies) a été soutenu par l’association Beaumarchais-SACD.

 

NOUS N’AVONS PAS VU LA NUIT TOMBER

JEUDI 4 MAI 2017 – 21H15 – THÉÂTRE LA VIGNETTE

Nous n’avons pas vu la nuit tomber est une tentative de fresque sensible d’une génération. Elle commence dans les années 90, à Paris, au temps où nous errions tous à Châtelet pour trouver le bon arrêt de bus de nuit. On suit les égarements et les coïncidences heureuses de Jesse, Baba, James et Paul. On les retrouve ensuite quelques années plus tard, pris dans les réalités d’un âge adulte ou d’un début de siècle qui apporte la maladie, l’impossibilité de quitter l’îlot parisien et le retour de ceux qui sont partis faire le jihad.

 

Note d’Autrice

Deux parties dans cette pièce : Sugar Babies et Adeno nuitome. Comme deux versants d’une montagne, comme une fin et un début de siècle.
D’abord la certitude des sugar babies, enfants sucrés, beaux et paumés que le brouillage des sentiments, des frontières, des genres ne peut qu’ouvrir un avenir lumineux. Les désirs de ceux qui n’ont pas vu la nuit tomber, aveuglés peut-être par une trop belle lumière.
Ensuite, les mêmes enfants surpris par la nuit comme un cancer incrusté, aux prises avec la maladie qui se déclare, l’atteinte, l’attentat, le désamour d’une ville-refuge. Et à travers tout cela, m’interroger sur le désir de mort pour soi ou pour les autres.