Mathieu Gabard, explore l’écriture, autant individuelle que collective, et ses formes de transmission.

(c) Juliette Oger-Lion
Il sort, en 2002, un album de chanson française avec le groupe Joglaré, suit une formation littéraire en Hypokhâgne et Khâgne au lycée de Sèvres, une formation de théâtre contemporain à la Compagnie du Pas Sage de Saint- Cloud puis une formation musicale à l’école des musiques actuelles ATLA de Paris. Il collabore ensuite avec Armand Gatti et Hélène Châtelain lors d’expériences théâtrales et poétiques à La Parole Errante de Montreuil, à Strasbourg ainsi qu’à l’hôpital psychiatrique de Ville-Evrard. En 2010, il sort un album solo éponyme en tant qu’auteur-compositeur-interprète. En 2011, il crée un collectif pluridisciplinaire autour de l’écriture : l’Ecole Internationale Supérieure de Poésie Intercontemporaine (EISPI -www.eispi.fr). Il y développe des colloques poétiques nomades, le Blind-Text (lectures participatives), le Catch Littéraire (combats d’écriture improvisée par des catcheurs masqués), Cactus Calamité (fanzine itinérant de poésie contemporaine) puis le festival Cactus Calamité qui réunit différents arts autour de la poésie, chaque année à Villegenon (Cher). En 2013, il écrit, joue et met en scène la pièce de théâtre Princesse de Terre Brûlée en collaboration avec le metteur en scène et comédien haïtien Angelo Destin et le poète haïtien Fabian Charles. Il publie quatre recueils de poèmes en auto- édition, son dernier recueil Les trains crient plus fort que les aigles, édité aux éditions Albache a été sélectionné aux «Nouvelles voix d’ici 2017 » de la Maison de la Poésie de Montpellier. Il joue actuellement un spectacle de performance poétique Voyages, les trains crient plus fort que les aigles, mêlant poésie, théâtre, conte, danse et sons enregistrés, lors de ses voyages.